“Quelqu’un dedans” est, au départ, une série d’œuvres sur le corps et le reste. Que reste-t-il des gens modestes après mourir sinon quelques vêtements? Plus rien ne tient, tout fout le camp et il faut coudre fort serré tout cela ensemble pour qu’il en reste quelque chose. Ou bien il faut remplir avec ce que l’on a sous la main. Ces œuvres sont vite devenues si nombreuses qu’il m’a fallu leur trouver un contenant : j’ai peint en noir une partie de mon atelier et elles sont venues peupler ce petit appartement. Avec le temps, il y a eu de nouveau “quelqu’un dedans”.